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Ou comment appliquer les leçons philosophiques d’Epicure dans sa vie quotidienne.
Plus qu’un livre à lire… un livre à faire.
L’Epicurisme, trop souvent réduit au simple Carpe Diem est dès sa création une doctrine sulfureuse tant par son matérialisme que par son appel au plaisir. Sa philosophie vise à rendre avant tout heureux celui qui la pratique.
Ce petit ouvrage dense mais très accessible se propose donc de nous accompagner dans cette recherche philosophique. Un manuel, en quelque sorte ; un petit guide de vie.
Et la première leçon serait sans doute celle-là : à l’image d’Epicure et de la plupart des philosophes de l’Antiquité, tentons de mettre nos vies en accord avec notre pensée. Aidons-nous nous-mêmes, pratiquons la philosophie pour trouver le chemin d’un bonheur accessible.
Selon Epicure, car autant partager dès maintenant sa pensée, nous vivons sous l’emprise de la peur, de notre désir impossible à satisfaire et de notre imagination (la superstition et la religion). Nous méconnaissons les limites pris par une soif immodérée de plaisirs ou par un sentiment d’insécurité et nous souffrons.
En écho à 2084 de Boualem Sansal, précédemment chroniqué, un extrait de la pensée d’Épicure concernant l'erreur religieuse (notons toutefois qu'il s'agit d’avoir en tête le contexte dans lequel le philosophe étaye ses thèses... nous sommes dans l'Antiquité avec une multitude de dieux dont Épicure fait la critique sans pour autant être athée) :
Celui qui se réfugie derrière des pratiques superstitieuses ou religieuses souffre peut-être moins sur le coup, cependant, il souffre plus longtemps et, contrairement au sage, il se coupe la voie du bonheur.