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Un roman sur les conduites à risques à l’adolescence par un auteur toulousain.
Dès 14 ans.
Jules est un ado comme les autres : des copains, une famille un peu pénible, une petite amie. Jusqu’au jour où il se réveille à l’hôpital suite à une soirée qui a mal tournée.
Jules a fait le mur avec sa bande pour aller à la fête Saint-Michel à Toulouse. Mais la soirée ne prend pas le tour prévu et dégénère. Direction une rave party. Pour impressionner Camille, sa copine, il avale alors pour la première fois deux cachets d’ecstasy de mauvaise qualité (mais en existe-t-il de bonne qualité ?)
Après s’être évanoui près d’enceintes à plein volume, il tombe dans le coma et se retrouve à l’hôpital de Rangueil. Verdict : Jules est sourd. Plus un son ne l’atteint et il ne retrouvera jamais plus son audition. Tout ça pour une question d’amour et de fierté.
Le récit s’attache à suivre le parcours de Jules après son accident. Son incompréhension d’abord, puis la peur des reproches de la part de sa famille et celle d’être abandonné par ses amis. La découverte ensuite du parcours de rééducation qu’il doit mener pour retrouver son équilibre et se réadapter à son environnement. Comment vivre avec son handicap, comment se construire de nouveaux repères ?
A son réveil, Jules met quelques secondes à se rappeler où il se trouve. Un instant, il a oublié qu’il était sourd et se voit dans son lit tel qu’il était il y a quelques semaines : un jeune homme de quinze ans en parfaite santé, plein de vie, amoureux d’une jeune fille blonde à la peau encore dorée par l’été, qui vient de rentrer en seconde au lycée Bellevue de Toulouse dont il est un des membres de l’équipe de volley-ball, apprécié de ses copains et aimé de sa famille. Et puis l’énumération devient liste noire : il est sourd, la jeune fille blonde ne sera jamais amoureuse de lui, il a perdu la confiance de son meilleur ami, il ne lui reste plus que Faouzi et sa famille qu’il ne verra que le week-end parce qu’il va intégrer un foyer pur malentendants à Pau. Si Damien était là, il lui dirait de reprendre sa liste et de positiver. Seulement voilà, il n’est pas là, et ce que Jules redoutait arrive : livré à ses angoisses sans l’aide du personnel médical, il est démuni. La psychologue de l’hôpital l’avait prévenu : « Dans ces moments-là, ne surtout pas rester seul ! Aller voir quelqu’un qu’on aime et parler de tout et de rien, parler pour soulager son cœur ou pour se changer les idées, mais parler. »