Les présentations de romans, albums pour petits et grands, diffusées sur Radio d'Oc Moissac
Publié le 23 Janvier 2015
Sylvia Lespiègle est une petite fille qui aime bien écrire des lettres. Et comme en ce moment elle est un peu enrhumée et ne peut pas sortir pour faire des bonhommes de neige, elle en profite pour écrire à ses copines.
Et puis un jour en regardant par la fenêtre, elle voit un garçon assis lui aussi derrière une fenêtre dans la maison d’en face. Ce garçon elle le trouve un peu tristounet avec son chien à coté de lui qui n’arrête pas de bouger.
Prix Apollinaire 2014 – 73° édition
Le prix Apollinaire est un prix de poésie du monde français et francophone qui existe depuis plus de 70 ans. Il est un des plus anciens et des plus prestigieux prix de poésie et a parfois récompensé des poètes pour l’ensemble de leur œuvre comme Léopold Sedar Senghor ou Claude Roy. Il fut présidé entre autres par Jean Cocteau ou Robert Sabatier. Aujourd’hui le jury est composé entre autres par Jean-Pierre Siméon (cf Printemps des poètes), Georges-Emmanuel Clancier et Tahar Ben Jelloun.
Pourquoi vous présenter ce prix littéraire particulièrement ? Parce qu’il fait partie des évènements importants de la vie littéraire en redonnant une place de choix à la poésie dans le paysage culturel…
L’auteur :
Aksinia Mihaylova, bulgare, vivant à Sofia, est poète et traductrice. Elle est l’auteur de cinq livres de poésie publiés en bulgare : Les Herbes du sommeil (1994), Lune dans un wagon vide (2004), Trois saisons (2005), La Partie la plus basse du ciel (2008) et Déboutonner le corps (2011). Ses poèmes sont traduits et publiés dans 15 langues.
Elle a traduit une trentaine de livres en bulgare (Georges Bataille, Jean Genet, Vénus Khoury-Ghata, Sylvie Germain…)
Ciel à perdre, que je vous présente aujourd’hui, est le premier recueil qu’elle a écrit directement en français. On se rappelle dans un autre genre l’auteur tchèque Milan Kundera qui lui aussi avait choisi dans son écriture d’opter pour la langue française. Un bel hommage à une langue donc, une langue qui renouvelle la thématique de l’amour, vécu comme une 5° saison. Pas de sentimentalisme ni de jérémiades amoureuses. Une pudeur particulière et de l’émotion se dégagent au travers d’images poétiques à la fois oniriques et ancrées dans un quotidien simple. Ce jeu d’images, parfois inattendues, parfois empreintes d’humour propose un amour en mouvement, fait d’attente, de manque, d’embrasement et de distance…
Cette série de manga est une histoire de sabre en plusieurs volumes (une trentaine), six sont présentés ici par Yann.
L'histoire se passe au Japon, à Tokyo en 1878.
Kenshin est un assassin expert en sabre surnommé Battosaï l'Assassin, il est une légende. Il a vécu à l'ère Edo il y a cent quarante ans. Pris de remords à force de tuer des innocents, il se met en exil. La lame de son sabre est d'ailleurs inversée pour tuer uniquement s'il le décide.
Il refait surface à Tokyo en 1878 et l'histoire commence.
Il rencontre une jeune fille qui s'appelle Kaoru Kamiya. En même temps, il y a un faux Battosaï, qui se fait passer pour lui pour effrayer le village, qui terrorise la population. Kaoru veut le tuer.
Kenshin rencontre Kaoru, la rencontre est violente mais il lui explique qu'il est le légendaire Kenshin. Esemble, ils vont monter une école de sabre.
Tout le monde cherche à s'approprier Battosaï soit pour le défier, soit pour le tuer, soit pour l'embaucher comme l'armée.
Il y a beaucoup de péripéties, de personnages et surtout un bonus, une histoire en plus à découvrir à chaque fin de manga (à partir du 6e volume).
Le héros Kenshin est mystérieux car on ne connaît pas sa réelle histoire, ses origines, ses parents. On apprécie sa métamorphose de méchant en gentil Robin des bois japonais !
Publié le 13 Janvier 2015 dans Romans, Fantastique, magie
Roman fantastique en six tomes, trois sont présentés ici par Nathan.
Tome 1 :
Silas Heap trouve par hasard, dans la forêt, un bébé ; on apprendra plus tard qu'il s'agit d'une princesse nommée Jenna. Au même moment, Septimus son fils est empoisonné et on le croit mort. Au cours de l'histoire, on découvre que Septimus survit et devient l'apprenti chasseur qui doit tuer la princesse Jenna. Au cours de sa quête, Septimus devient magicien grâce à la magicienne extraordinaire Marcia et doit affronter Dom Daniel, le magicien de la Magyk noire.
Tome 2 : Le grand vol
Le fils de Silas, un des frères de Jenna, est passé vers le côté obscur de la Magyk et aide l'ombre de Dom Daniel à piéger la magicienne Marcia. Il capture la princesse Jenna pour la tuer.
Tome 3 : La reine maudite
Silas décèle une cage et libère une reine fantôme qui veut tuer Jenna. Septimus découvre un livre de physique qui va lui apprendre à guérir la pestilence, une maladie qui se répend dans le pays.
Beaucoup de péripéties et de personnages étranges dans cette série : le charme du grand vol permet de voler, le miroir qui fait traverser le temps, le dragon destructeur de Septimus. Une carte permet de se repérer : un chateau, des territoires dangereux. Il y a de l'humour, des personnages attachants et drôles dont le dragon de Septimus qui met l'ambiance dans cette histoire, le rat coursier qui est toujours en galère.
Paradise est une petite ville dans laquelle tout le monde se connait et où tout se sait. C’est pourquoi le retour de Caleb après un an d’absence ne passe pas inaperçu et fait parler beaucoup de gens…
Pourquoi une si longue absence ? Oh presque rien…l’adolescent a juste renversé Maggie, lycéenne comme lui, et s’est enfui sans même lui porter secours.
Conséquences de cet acte :
-pour Maggie, qui a frôlé la mort lors de l’accident : de nombreuses opérations des jambes, des séances de rééducation interminables et extrêmement douloureuses, un arrêt de sa passion le tennis et une impossibilité de suivre les cours au lycée.
-pour Caleb, une condamnation à un an et demi d’emprisonnement dans un centre pour mineurs.
Mais voilà, le roman débute sur l’entretien que doit passer Caleb pour obtenir une libération anticipée. Les juges lui accordent la possibilité de terminer sa peine en effectuant cent cinquante heures de travaux d’intérêt général et sous la surveillance d’un éducateur de transition.
Quand Maggie apprend la nouvelle elle est sous le choc. Elle comprend que non seulement elle va devoir supporter les regards des autres lycéens pour son retour en cours mais également se retrouver en compagnie du responsable de tous ses problèmes et de ses douleurs, qu’elles soient physiques ou morales.
Pour ne rien arranger ils vont devoir travailler ensemble en dehors du lycée. Maggie a été embauchée par une petite mamie afin de l’aider à financer son départ en Espagne pour la poursuite de ses études. Et Caleb, quant à lui, doit effectuer une partie de ses heures de travaux d’intérêt général chez cette même grand-mère. Seul problème, il est stipulé dans son accord de mise en liberté qu’il ne doit avoir aucun contact avec sa victime. Mais ni l’un ni l’autre ne mentionneront ce détail aux autorités compétentes et chacun va continuer à travailler de son côté. Enfin, chacun de son côté, c’est au début, parce qu’au fil des jours les deux adolescents vont se rapprocher, réapprendre à se connaître sans vraiment maîtriser les sentiments qui les submergent.
De son côté, Caleb doit également gérer sa famille qui s’en va à vau-l’eau. Sa mère qui joue à la famille parfaite à coup d’antidépresseurs, son père qui reste dans un mutisme quasi permanent sauf pour lui demander d’obéir à sa mère, et sa sœur qui de fille plutôt populaire est passée à gothique solitaire.
Et puis il y a Kendra son ancienne petite amie qui sort désormais avec un autre garçon de la bande. Elle souhaite renouer avec lui et reprendre leur relation là où ils l’avaient laissé mais dans le plus grand secret car son père est le maire de la ville et que sortir avec un ancien prisonnier franchement ça fait tache (surtout à quelques mois des élections). Au début Caleb accepte parce qu’il se croit encore amoureux de la jeune fille mais il va bien vite se rendre compte que ce n’est plus le cas. Seulement voilà, Kendra semble détenir des informations compromettantes sur un secret le concernant et va donc, sans aucun scrupule, lui faire du chantage.
Alors quel est donc ce secret ? Ce qui est sur c’est qu’il est lié à l’accident. Dès le début du roman le lecteur sait que quelque chose ne va pas, qu’il y a une part d’ombre dans cet accident et que tout ne s’est pas forcément déroulé comme on veut le faire croire.
Les chapitres alternent les voix de Caleb et Maggie ce qui nous plongent au cœur de leurs sentiments et de leurs actions. Et nous permet d’avoir le point de vue de chacun sur une même action.
Voilà un roman ado léger qui fait bon lire au chaud, au coin de la cheminée (si on peut c’est encore mieux), avec une tasse de thé bien chaude ou un bon chocolat chaud.
L’auteure, Simone Elkeles est passée maître dans ce genre de roman. D’autres sont d’ailleurs disponibles à la bibliothèque.
Seul petit bémol, une fin un peu trop rapide, avec un dénouement qui tombe comme un cheveu sur la soupe dommage. Les dernières lignes laissent présager une suite, elle sera bientôt disponible à la bibliothèque…
Publié le 9 Janvier 2015 dans Albums
C’est la panique dans la forêt ! Les branches des arbres disparaissent comme par magie. Mais la magie aucun des animaux de cette forêt n’y croit, ils s’accusent donc mutuellement du vol des branchages.
Sauf que chacun a un alibi béton :
-le castor barbotait dans la rivière
- l’oie se faisait permanenter
-la biche jouait aux jeux vidéo
-le cochon se faisait cuire des côtelettes
-le petit garçon dormait
-et le hibou jouait à cache-cache