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Les chroniques de la Rue des livres

Les présentations de romans, albums pour petits et grands, diffusées sur Radio d'Oc Moissac

Olympe de Gouges / Catel et Bocquet.- Casterman (écritures), 2012

Publié le 7 Novembre 2016 dans BD, Histoire, Egalité, Femme

Une biographie en bande dessinée de l'une des premières féministes qui met en avant son engagement humaniste, au profit des femmes et des déshérités.

Catel et Bocquet n’en sont pas à leur premier coup d’essai et excellent dans le genre : après une BD autour de Kiki de Montparnasse les voilà de retour avec Olympe de Gouges. Certes, cette BD de près de 500 p. n’est pas la dernière, il y a eu en effet dernièrement la parution d’un nouvel opus autour de Josephine Baker … qu’on vous présentera sans aucun doute prochainement. Mais aujourd’hui, concentrons-nous sur Olympe (de son vrai nom Marie-Gouze) : voici une bande dessinée qui illustre et interroge le rapport à l’égalité … homme / femme sous l’angle historique.

En noir et blanc, elle déroule  toute la vie de notre célèbre figure montalbanaise pour qui :

La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit. La femme a le droit de monter à l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune (Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne -1791)

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Là où vont nos pères / Shaun Tan.- Dargaud, 2007

Publié le 31 Octobre 2016 dans BD, Migration, Voyage, Famille, Différence

Une bande dessinée sans paroles autour de la migration, qui interroge le sentiment d’appartenance, la projection vers un ailleurs inconnu tout comme le lien familial mis à l’épreuve. 

Prix du meilleur album au festival d’Angoulême (2008)


L’auteur  a grandi dans la banlieue nord de Perth en Australie. De père chinois, il a ressenti plus ou moins directement ce sentiment d’être étranger et s’est intéressé l’histoire des migrants en Australie et ailleurs. Artiste freelance et auteur, il se concentre principalement sur les livres illustrés pour la jeunesse.

Là où vont nos pères est une histoire de migration racontée comme une série d’images sans mots qui peuvent sembler provenir d’une époque oubliée.

Un homme laisse sa femme et sa fille dans une ville que l’on devine touchée par une crise pour tenter sa chance dans un pays inconnu, de l’autre côté de l’océan.

Après une longue traversée, il finit par se retrouver dans une cité étrange dont il ne comprend pas les coutumes; il y découvre des animaux inconnus, de curieux objets flottants et une langue incompréhensible.

Avec pour seul bagage une seule valise et un peu d’argent, ce migrant doit trouver un endroit où loger, de la nourriture et un emploi. Il est aidé le long de son parcours par de sympathiques inconnus, chacun portant sa propre histoire muette de migration et de lutte pour la survie dans un monde de violences incompréhensibles, de bouleversements et d’espoir.

Sans pour autant fermer les yeux sur le déchirement familial et les difficultés d’adaptation, l’auteur porte résolument son message vers l’espoir et l’optimisme.

 

Si le thème de la migration est universel, le langage utilisé et l’univers onirique dépassent les frontières. Le désarroi face à la découverte d’un autre monde, d’une autre culture et les obstacles à l’intégration sont amplifiés par le choix d’un monde imaginaire, mélange de féérie et de surréalisme. Entièrement muette, cette histoire graphique permet toutefois de donner la parole à tous ces exilés qui se retrouvent perdus en terre étrangère ainsi qu’à tous ceux les y accueillent.

Là où vont nos pères / Shaun Tan.- Dargaud, 2007
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La petite fille de Monsieur Linh – Philippe CLAUDEL- Livre de Poche, 2007

Publié le 12 Octobre 2016

La petite fille de Monsieur Linh – Philippe CLAUDEL- Livre de Poche, 2007

C’est un petit bijou, un condensé de phrases simples, courtes mais percutantes. Cela pourrait être une longue nouvelle mais ce récit porte le nom de roman, il le doit sans doûte à la charge émotionnelle qu’il porte, à l’emprise qu’il a sur le lecteur une fois le livre ouvert.

Dès la première phrase, l’image jaillit des mots et notre empathie avec.

« C’est un vieil homme debout, à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est le seul à savoir qu’il s’appelle ainsi car tous ceux qui le savaient sont morts autour de lui. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le paysage s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette. »

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Zoli – Colum Mc CANN- 10/18, 2007

Publié le 12 Octobre 2016 dans Romans, Exil, Histoire

Zoli – Colum Mc CANN- 10/18, 2007

Zoli doit son titre au prénom d’une héroïne rom, chanteuse et poétesse, portée aux nues puis bannie par les siens suite aux évènements de la seconde guerre mondiale.

C’est une romance tragique, la vie de cette jeune femme communiste qui subit les manipulations politiques les plus habiles, qui va défendre jusqu’au bout sa culture.

C’est une immersion dans le monde rom avec ses coutumes, ses règles, ses cicatrices laissées par l’histoire.

Une ode à l’écriture, à l’amour des livres, à la nature et à la forêt, à la musique, à la liberté.

Il veut leur dire qu’il est là pour Zoli, vous savez, Zoli, elle est née près d’ici, une tzigane poétesse, elle chantait, communiste elle aussi, membre du parti, elle voyageait avec les harpistes, elle a été bannie, son nom, sa musique vous disent-ils quelque chose, « Nous chantons pour sucrer l’herbe morte, « l’avez-vous vue, se souvient-on d’elle. « Des fêlures, des brisures, je fais mon nécessaire, est-elle maudite, lui a-t-on pardonné, a-t-elle laissé une trace « Non jamais, jamais qui m’appelle du doigt ne sera droit » Vos pères vous ont-ils raconté l’histoire, vos mères l’ont-elles chantée, l’a-t-on laissée revenir ? Mais lorsqu’il prononce son nom, lorsqu’il s’avance pour dire : « Avez-vous entendu parler de Zoli Novotna ? », l’air se fige, les verres se baissent, les cigarettes s’immobilisent devant les lèvres, le silence caracole. Boshor répond en regardant la porte : « Non, je ne connais pas ce nom là. Tu as compris, nuque épaisse ? Et même si je le connaissais, on n’en parlerait pas ».

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Ma grand-mère perd la tête / Corinne Dreyfuss, Ed. T. Magnier 2016

Publié le 3 Octobre 2016 dans romans jeune

Ma grand-mère perd la tête / Corinne Dreyfuss, Ed. T. Magnier 2016

Pas vraiment une nouveauté cette fois-ci mais une réédition d’un très joli texte sur la vieillesse, l’amour filial et les relations intergénérationnelles. Ce court roman est paru pour la première fois en 2004, chez le même éditeur, mais il ressort aujourd’hui, et c’est tant mieux, parce qu’à la bibliothèque, on est tous d’accord pour dire qu’on a eu des poussières dans les yeux juste après l’avoir lu…

La grand-mère de l’histoire perd la tête, mais qu’est-ce que ça veut dire perdre la tête ? Est-ce qu’un jour on se réveille et notre corps s’arrête au-dessus du cou ? Comment on fait pour PERDRE sa tête ? Y aurait-il une personne mal intentionnée qui vient en cachette voler la tête des petits vieux et les revendre au marché noir ? Ce roman, c’est un moyen pour les enfants de comprendre ce qu’il se passe quand on leur parle d’Alzheimer, de Parkinson ou simplement quand on leur dit « Mamie perd la tête », mais c’est surtout une véritable déclaration d’amour d’une petite fille pour sa grand-mère.

Corinne Dreyfuss a su trouver les mots justes sans tomber dans le pathos pour expliquer un passage de la vie qu’il est bien souvent compliqué d’aborder avec les enfants. Parce que n’oublions pas, la littérature jeunesse ne sert pas qu’à divertir, bien sûr c’est un échappatoire, une pause dans le temps, mais elle est aussi là pour que les adultes de demain puissent appréhender se qu’il se passe autour d’eux. Elle est formatrice et les soutient dans les différentes étapes de leur développement. Son but, c’est de leur donner les clés de compréhension du monde qui les entoure.

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Une nuit à la bibliothèque / Chiaki Okada et Kazuhito Kazeki

Publié le 2 Octobre 2016 dans Albums

Une nuit à la bibliothèque / Chiaki Okada et Kazuhito Kazeki

Entre vous et moi, qui n’a jamais rêvé de savoir ce qu’il se passe dans une bibliothèque quand elle est fermée au public ? Tout le monde en meurt d’envie, j’en suis sûre. Alors si vous aussi vous voulez découvrir les secrets les mieux gardés des bibliothécaires, je vous conseille d’ouvrir ce bel album aux illustrations toutes douces.

Les enfants accompagnés de leurs doudous vont à la bibliothèque pour écouter des histoires, mais une fois la première terminée, les peluches se sentent un peu fatiguées... On décide donc de leur accorder un peu de repos, on se dit au revoir et à demain. Sauf qu’une fois la lumière éteinte et les enfants partis… c’est la fête chez les doudous, ils sortent tous les livres des étagères, mettent un bazar sans nom et surtout : Ils font du bruit ! Si vous nous connaissez bien, vous savez que les bibliothécaires ont l’oreille particulièrement sensible et qu’il n’en faut pas beaucoup pour nous alerter ! Heureusement pour les doudous, nous sommes aussi plutôt sympas alors plutôt que de les punir, on va les initier au métier, leur faire découvrir l’univers fascinant de la classification, leur apprendre comment se servir d’une douchette et aussi à faire des chapeaux en papier… Bien sûr les doudous s’installent pour lire des livres, et après cette aventure riche en émotions, s’endorment jusqu’au retour des enfants au matin.

Alors bien évidement, j’ai une confession à vous faire : la nuit, les bibliothécaires ne restent pas à la bibliothèque… ils rentrent chez eux et font un petit somme… Et oui, un peu comme les maitresses qui vont faire leurs courses au supermarché, les bibliothécaires ont aussi une vie en dehors de leur travail ! Tout ce que l’on voit dans cet album se passe plutôt dans la journée, quand nous ne sommes pas encore ouverts au public. Mais ça n’empêche pas d’apprécier cet album qui présente notre métier et notre lieu de travail aux plus petits avec un peu d’humour et beaucoup de douceur, notamment grâce au travail attendrissant de l’illustration, fait au crayon, sans encrage pour venir durcir les traits, qui nous donne l’impression d’être dans une bulle ou un cocon le temps d’une lecture.

Un livre dès 2/3 ans, pour se familiariser avec l’univers des livres et dépoussiérer l’image des vilains bibliothécaires acariâtres. On a peut-être des lunettes et un chignon, mais certainement pas l’envie de vous dire de vous taire à tout bout de champs !

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Où se cache la biodiversité en ville ? : 90 clés pour comprendre la nature en ville / Philippe Clergeau & Nathalie Machon.- Editions Quae, 2014

Publié le 12 Septembre 2016 dans Documentaires, Nature, Animaux

Où se cache la biodiversité en ville ? : 90 clés pour comprendre la nature en ville / Philippe Clergeau & Nathalie Machon.- Editions Quae, 2014

Un ouvrage de vulgarisation, clair et accessible sur une question actuelle.

L’été n’est certes pas fini, mais les vacances, si… Nous avons pris un peu plus le temps que d’habitude, rouvert nos regards, nous avons été un peu plus attentifs voire émerveillés de ce qui nous apparaît plus invisible le reste de l’année… Alors gardons le cap à la rentrée !

De retour dans nos cités, nous pouvons prolonger et nourrir encore notre curiosité sur ce qui nous entoure… Chasse donc à la biodiversité en ville…

Oui, la nature est de plus en plus présente dans la ville, comme nous le rappelle la petite présentation de ce livre ; « non seulement par ce qu’on y plante de plus en plus d’arbres, d’arbustes ou de fleurs mais surtout parce que la gestion des espaces verts et des jardins devient plus écologique »… De nouveaux végétaux ou animaux, inhabituels profitent donc de nos lieux…

L’ouvrage, propose de répondre à une multitude de questions autour de l’écologie urbaine par deux auteurs spécialistes du sujet et professeurs au Muséum national d’histoire naturelle : Philippe Clergeau qui consacre ses recherches aux modalités d’installation de la biodiversité (bâtiments végétalisés, trames vertes urbaines…) et Nathalie Machon, qui travaille sur le fonctionnement écologique des populations et des communautés végétales en ville.

Alors rentrons de plein pied dans le monde de la biodiversité !

Commençons par nous interroger sur les raisons de s’intéresser à l’écologie en ville. Est-ce que la ville peut-être un refuge pour la biodiversité ? Comment la mesurer ? Où se cache-t-elle ? Quelles sont les espèces (animales ou végétales) qui ont fuit nos villes ? Est-ce que les pollinisateurs trouvent de quoi butiner ?

On apprend donc, par exemple, qu’il n’existait pratiquement pas d’espace de nature en ville avant le XIX° et que par conséquent la biodiversité y était très faible ; que l’on assiste ces dernières années au retour de quelques espèces migratrices comme les saumons dans la Seine, ou bien encore que de plus en plus de grandes villes sont citées en exemple pour leur bonne gestion écologique : Portland (Etats-Unis), Londres, Curitiba (Brésil), Vancouver (Canada…)

Petite précision : ces villes ne contiennent pas seulement de grandes surfaces d’espaces verts, elles ont aussi des pratiques vertueuses en gestion de l’énergie et traitement des déchets. A l’image de Portland qui utilise de grandes jardinières le long des trottoirs. Outre, leur aspect décoratif, elles captent les eaux de ruissellement au moyen de rigoles et est filtrée par des bactéries présentes dans la terre avant de rejoindre la nappe phréatique.

L’ouvrage s’attache aussi aux envahisseurs présumés que soit en termes de plantes invasives ou d’animaux tels que les perroquets, les écureuils gris, ou les rats avant de s’achever sur les perspectives de la ville de demain ?

Sera-t-elle verte ? Grignote-elle trop la campagne ? Qu’est-ce qu’un urbanisme plus vert encore et l’idée de l’urbanisme durable ? Et bien entendu, quel rôle peut jouer le citadin, l’action de chacun contribuant à la ville de demain !

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Les Indociles / Murielle Magellan.- Julliard, 2016

Publié le 5 Septembre 2016 dans Romans, Désir, Femme, Art

Les Indociles / Murielle Magellan.- Julliard, 2016

Murielle Magellan est romancière, dramaturge et scénariste. Née à Limoges et a grandi à Montauban.

Découverte avec N’oublie pas les oiseaux, paru en 2014 que je vous avais présenté lors de l’émission 36… Pour moi, si vous vous en rappelez, c’était un livre avec lequel on avait rendez-vous, un rendez-vous presque amoureux qui m’avait fait voir 36 chandelles ! L’auteur, par le biais d’un récit autobiographique, nous confiait sa relation passionnelle avec Françis Morane. Une histoire d’amour fou.

Alors, lorsqu’elle nous est revenue avec ce nouvel opus qu’est Les Indociles, j’ai senti que j’avais de nouveau rendez-vous… J’ai malgré tout pris mon temps en tournant autour, en lui glissant des œillades, en le laissant partir dans d’autres mains que les miennes, en rencontrant d’autres textes avant lui… J’ai construit tranquillement mon désir de le lire. Mais il ne fallait plus tarder sous peine de rater le rendez-vous …

Me voilà donc aujourd’hui avec vous et avec Les Indociles de Murielle Magellan, une fiction cette fois, autour du désir et de la création artistique.

Au cœur de l’histoire, Olympe Delbort :

Olympe a trente-sept ans et elle n'a jamais vraiment écouté une phrase jusqu'au bout. On n'est pas l'une des galeristes les plus en vue de paris, à trente-sept ans, sans avoir un fond d'impolitesse, un mépris de la lenteur, une persistante hâte.

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Le huitième livre de Vésale / Jordi Llobregat.- Le Cherche Midi, 2016

Publié le 18 Juillet 2016 dans Policier, Histoire, Aventure, Espagne

Le huitième livre de Vésale / Jordi Llobregat.- Le Cherche Midi, 2016

Un polar historique dans un Barcelone du fin XIX° siècle, autour d'un manuscrit inconnu de Vésale...

Nous sommes à quelques jours de l'inauguration de l'exposition universelle de 1888 à Barcelone. Daniel Amat, un jeune professeur d'Oxford revient dans sa ville natale pour assister aux funérailles de son père, un médecin des quartiers pauvres. Sa mort, présentée comme accidentelle, apparaît rapidement comme probablement liée à l'enquête qu'il menait sur les meurtres sordides de jeunes filles... Daniel décide alors d'enquêter à son tour et s'associe à Fleixat, un journaliste à la réputation sulfureuse, et Pau, un mystérieux et très doué étudiant en médecine.

Au coeur du mystère et des légendes urbaines qui circulent et mettent la ville en émoi, se trouve un manuscrit d'anatomie, Le Liber Ocatvus d'André Vésale... qui pourrait bien être la clé de l'énigme.

(André Vésale est considéré comme le plus grand anatomiste de la Renaissance, voire le plus grand de l'histoire de la médecine. Ses travaux ont fait entrer l'anatomie dans la modernité et ont mis fin aux dogmes de Galien qui bloquaient l'évolution scientifique depuis plus de mille ans aussi bien en Europe que dans le monde islamique. source Wikipedia)

On découvre un Barcelone à deux visages : le jour, une ville prise de frénésie dans le cadre de la préparation de l'Exposition Universelle, une ville qui se dote de ses premiers éclairages électriques, qui voit apparaître également le mouvement moderniste... mais la nuit, devient une ville qui laisse place au mystère et à l'étrange...

Mélange d'aventure et d'ésotérisme, ce roman se rapproche du roman gothique et mêle nombre de chausse-trappes et de retournements de situation.

Il rappelle également L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon et Le Nom de la Rose d'Umberto Eco.

Son écriture très rythmée par une construction en chapitres courts n'est pas sans rappeler Dan Brown... et reste une technique réussie pour que l'on ne lâche pas la lecture. Au final, 600 pages qui se lisent sans que l'on voie le temps passer !

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En attendant Bojangles / Olivier Bourdeaut.- Finitude, 2016

Publié le 11 Juillet 2016 dans Romans, Famille, Amour

En attendant  Bojangles / Olivier Bourdeaut.- Finitude, 2016

Un roman court et complètement loufoque… qui rappelle l’énergie que l’on pouvait trouver dans l’Ecume des jours de Boris Vian.

L’histoire d’une famille racontée par le biais du regard d’un petit garçon qui découvre le monde sans nos filtres habituels… Lui en possèdent d’autres, amenés par ses parents pour qui la vie est une fête perpétuelle. Un regard sur la vie très naïf, dans lequel la réalité du quotidien correspond à d’autres codes bien plus fantaisistes.

Normal donc, de voir ses parents danser follement dans le salon à la moindre occasion, de voir le courrier s’amonceler dans l’entrée sans jamais être ouvert, de fréquenter l’extravagance des amis reçus à tour de bras, de partir en vacances à la moindre envie ou d’avoir une maman qui change de prénom tous les jours…et même d’avoir un oiseau exotique comme 4° membre de la famille que l’on peut promener en laisse et nommer Mademoiselle Superfétatoire.

Donnez-moi le prénom qui vous chante ! Mais je vous en prie, amusez-moi, faites-moi rire, ici les gens sont tous parfumés à l'ennui !

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